Petit retour en arrière, il y a quelques jours, l'association Robin des Toits ( qui milite déjà pour la non-prolifération des antennes relais 4G sur les toits de Paris) avait saisi l’ARPP ( Autorité de Régulation professionnelle de la Publicité ) et la DGCCRF ( Direction générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes ) pour demander le retrait immédiat d'une publicité de Free Mobile utilisant des mineurs pour promouvoir des forfaits téléphoniques.
Depuis, et selon France info, l'ARPP aurait contacté Free au sujet de la publicité incriminée . Free Mobile aurait déjà affirmé avoir stoppé la diffusion des affiches pointées du doigt, sans pouvoir s'assurer que l'affichage de certaines d'entre elles ne soit encore actuellement en place.
Si la loi Grenelle 2 vise à la protection des mineurs, son application frôle l'hypocrisie. France Info a ainsi questionné l'ARPP concernant les publicités de sonneries de portable avec des chansons enfantines, la réponse s'en est suivie : "elles sont accompagnées d’un message qui précise qu’il faut une décision des parents avant d’avoir cette sonnerie". Une logique à toute épreuve qui laisse sous-entendre qu'un enfant de moins de 14 ans peut évidemment souscrire seul , sans l'autorisation de ses parents, à un forfait mobile en fournissant ses propres papiers d'identité, relevé d'identité bancaire, justificatif de domiciliation à son nom et autre carte bleue...