Selon une récente étude commandée par le magazine Capital auprès du cabinet Directique, qui fait suite à celle menée sur la qualité des appels voix publiée en mars dernier, Free Mobile aurait bien rattrapé les principaux acteurs du marché sur les débits data mobiles, à savoir Bouygues Télécom, Orange et SFR. Mais celle-ci montre également que le quatrième opérateur mobile lancé en janvier dernier a encore du pain sur la planche pour les égaler.

Réalisée durant une semaine de mai à Lyon et à Paris, l'étude en question a consisté en 2 500 appels et 3 600 téléchargements d’un fichier de 2 Mo. Les antennes utilisées étaient aussi bien celles de Free Mobile que celles d’Orange – qui est pour rappel le partenaire technique, le temps que le réseau soit suffisamment déployé.

Concernant les appels, le bond entre les problèmes du début et la situation actuelle apparaît évident, avec un taux d’échec passé de 46 % à 2,9 % entre 18h00 et 21h00 et de 32 % à 2,4 % en moyenne. Du côté de l'Internet mobile, c’est sans doute là où le bât blesse, avec 10 % d’échecs contre 1 % ailleurs et un téléchargement prenant plus de 20 secondes dans 68 % des cas, alors qu’il prend plus de 20 secondes dans 13 % des cas chez Orange par exemple.

Interrogé à ce sujet par l’AFP, Free Mobile évoque " des gros doutes sur la méthodologie ". Concernant son réseau propre, il estime être " pratiquement au niveau de Bouygues ". Au sujet de son réseau loué à Orange, il avance le fait que " les capacités n'avaient probablement pas été ajoutées au moment de la mesure il y a quelques semaines ".

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Source : AFP