Les serveurs Primequest 480 et 440 sortent de
l'ombre, et font suite à une alliance conclue voici deux ans avec Intel
dans le but de promouvoir les processeurs Itanium 2 du fondeur de Santa Clara, Ca.
Avec ces deux nouveaux serveurs, Fujitsu pourra offrir à ses clients plusieurs architectures: des gros systèmes (mainframes) basés sur sa propre technologie, des serveurs sous UNIX/RISC conçus en collaboration avec Sun Microsystems, des unités à puce Itanium sous Windows ou Linux, et de plus accessibles serveurs à technologie Intel Xeon. Fujitsu réserve sa production de gros systèmes au marché nippon, mais les autres architectures sont disponibles partout dans le monde.
Les serveurs Primequest, qui renferment 16 (pour le 440) ou 32 (pour le 480) processeurs ont pour vocation de se substituer aux 'mainframes' Fujitsu devenus obsolètes, ou aux serveurs UNIX de Hewlett-Packard ou d'IBM.
La firme japonaise promettait il y a peu une architecture à 128 processeurs Itanium 2 pour la fin de l'année, mais le projet est tombé aux oubliettes.
Il faut dire que, même si les ventes sont en augmentation, les serveurs Itanium 2 représentent seulement un mince part du marché des serveurs, et tardent à concrétiser les espoirs placés en eux.
"Fujitsu espère vendre 10 000 de ces systèmes dans les trois années à venir, ce qui représenterait pour nous deux milliards de dollars de chiffre d'affaire", a indiqué Chiaki Ito, vice-président du conglomérat Fujitsu et membre du conseil d'administration.
Malgré son absence parmi les quatres spécialistes du "mainframe" sur le marché nord-américain (pour mémoire: Sun, HP, IBM et NEC), Fujitsu a fait beaucoup d'effort pour s'implanter sur ce marché. Cela s'est traduit notamment par des relations plus étroites avec Red Hat Softwares, et un partenariat avec Sun dans le but de développer des processeurs.
L'année dernière, les ventes de serveurs de Fujitsu hors Japon ont augmenté de 190%, même si le chiffre de départ était modeste. Akira Yamanaka, un autre vice-président de la firme nippone, souligne "qu'ironiquement, nous avons recruté certains de nos nouveaux clients chez Sun".
Au départ, les serveurs Primequest associeront la version "Madison" de la puce Itanium 2 et un chipset maison. Les versions ultérieures seront basées sur la puce 'dual-core' (double processeur) "Montecito" et un chipset Intel.
Parmi les nouveautés présentes sur les Primequest, on note le System Mirror, qui permet à l'administrateur du réseau de programmer un processeur et sa mémoire rattachée afin qu'ils "copient" le fonctionnement d'un autre couple processeur/mémoire: en cas de défaillance d'un composant ou d'un programme, le serveur continue de fonctionner, sans avoir recours à un serveur de secours (back-up). Egalement proposé sur les Primequest, le programme Flexible I/O (Input/Output flexible) permet à l'administrateur de rediriger les flux d'entrée et de sortie sur différents processeurs fonctionnant en parallèle.
La première présentation par Fujitsu d'un serveur utilisant la puce Itanium 2 remonte à 2003, mais le design de l'époque devait presque tout à Intel. Les serveurs Primequest embarque davantage de technologie Fujitsu, désormais, dont une partie vient de son activité 'gros systèmes'.
Cette nouvelle famille de serveurs apparaîtra sur le marché nippon en juin prochain, avant de débarquer en Amérique du Nord en septembre. Selon Ito, Toyota utilise déjà une version primitive de ce serveur. Actuellement, seul Red Hat Linux Enterprise Edition tourne dessus, mais Suse Linux et Windows Server 2003 viendront étoffer l'offre dès septembre.
Avec diplomatie, Ito élude les conflits potentiels générés par le fait d'employer à la fois des puces Intel et des composants Sun sur les serveurs Fujitsu: "nous pouvons satisfaire plus de clients, et mieux, en procédant ainsi".
Avec ces deux nouveaux serveurs, Fujitsu pourra offrir à ses clients plusieurs architectures: des gros systèmes (mainframes) basés sur sa propre technologie, des serveurs sous UNIX/RISC conçus en collaboration avec Sun Microsystems, des unités à puce Itanium sous Windows ou Linux, et de plus accessibles serveurs à technologie Intel Xeon. Fujitsu réserve sa production de gros systèmes au marché nippon, mais les autres architectures sont disponibles partout dans le monde.
Les serveurs Primequest, qui renferment 16 (pour le 440) ou 32 (pour le 480) processeurs ont pour vocation de se substituer aux 'mainframes' Fujitsu devenus obsolètes, ou aux serveurs UNIX de Hewlett-Packard ou d'IBM.
La firme japonaise promettait il y a peu une architecture à 128 processeurs Itanium 2 pour la fin de l'année, mais le projet est tombé aux oubliettes.
Il faut dire que, même si les ventes sont en augmentation, les serveurs Itanium 2 représentent seulement un mince part du marché des serveurs, et tardent à concrétiser les espoirs placés en eux.
"Fujitsu espère vendre 10 000 de ces systèmes dans les trois années à venir, ce qui représenterait pour nous deux milliards de dollars de chiffre d'affaire", a indiqué Chiaki Ito, vice-président du conglomérat Fujitsu et membre du conseil d'administration.
Malgré son absence parmi les quatres spécialistes du "mainframe" sur le marché nord-américain (pour mémoire: Sun, HP, IBM et NEC), Fujitsu a fait beaucoup d'effort pour s'implanter sur ce marché. Cela s'est traduit notamment par des relations plus étroites avec Red Hat Softwares, et un partenariat avec Sun dans le but de développer des processeurs.
L'année dernière, les ventes de serveurs de Fujitsu hors Japon ont augmenté de 190%, même si le chiffre de départ était modeste. Akira Yamanaka, un autre vice-président de la firme nippone, souligne "qu'ironiquement, nous avons recruté certains de nos nouveaux clients chez Sun".
Au départ, les serveurs Primequest associeront la version "Madison" de la puce Itanium 2 et un chipset maison. Les versions ultérieures seront basées sur la puce 'dual-core' (double processeur) "Montecito" et un chipset Intel.
Parmi les nouveautés présentes sur les Primequest, on note le System Mirror, qui permet à l'administrateur du réseau de programmer un processeur et sa mémoire rattachée afin qu'ils "copient" le fonctionnement d'un autre couple processeur/mémoire: en cas de défaillance d'un composant ou d'un programme, le serveur continue de fonctionner, sans avoir recours à un serveur de secours (back-up). Egalement proposé sur les Primequest, le programme Flexible I/O (Input/Output flexible) permet à l'administrateur de rediriger les flux d'entrée et de sortie sur différents processeurs fonctionnant en parallèle.
La première présentation par Fujitsu d'un serveur utilisant la puce Itanium 2 remonte à 2003, mais le design de l'époque devait presque tout à Intel. Les serveurs Primequest embarque davantage de technologie Fujitsu, désormais, dont une partie vient de son activité 'gros systèmes'.
Cette nouvelle famille de serveurs apparaîtra sur le marché nippon en juin prochain, avant de débarquer en Amérique du Nord en septembre. Selon Ito, Toyota utilise déjà une version primitive de ce serveur. Actuellement, seul Red Hat Linux Enterprise Edition tourne dessus, mais Suse Linux et Windows Server 2003 viendront étoffer l'offre dès septembre.
Avec diplomatie, Ito élude les conflits potentiels générés par le fait d'employer à la fois des puces Intel et des composants Sun sur les serveurs Fujitsu: "nous pouvons satisfaire plus de clients, et mieux, en procédant ainsi".
Merci à Didier d'avoir traduit cette news
Source :
CNET