Pour souvenir, l'information avait été révélée au mois d'août dernier par le WSJ ( Wall Street Journal ) et relayée par l'agence de presse AFP ( Agence France Presse ). Fondée il y a neuf ans, Fujitsu-Siemens, une co-entreprise spécialisée dans la fabrication d'ordinateurs détenue à 50 % par le groupe nippon Fujitsu et à 50 % par le groupe allemand Siemens, était sur le point de voir l'un de ses deux actionnaires s'en aller.
On évoquait à l'époque le départ du groupe Siemens. En pleine réorganisation avec un recentrage dans les domaines de l'électricité, de l'énergie et de la santé, le groupe allemand avait décidé de quitter la co-entreprise qui est victime de la forte concurrence et ne s'avère pas du tout rentable pour lui.
L'information vient d'être confirmée. Le constructeur d'ordinateurs passera bel et bien sous pavillon japonais, puisque totalement détenu par le japonais Fujitsu qui va reprendre les 50 % de Siemens pour 450 millions d'euros.
L'opération financière devrait, si tout se passe comme prévu, être bouclée le 1er avril 2009 et aucun plan social n'est envisagé pour le moment.
Siemens poursuit donc l'élagage de ses branches non stratégiques. La société s'était séparée de sa division Téléphonie mobile au profit du taiwanais BenQ, qui n'a pas réussi à la reprendre en main et s'en est séparée à son tour en catastrophe, après avoir accumulé près d'un milliard de dollars de pertes, provoquant la colère de l'allemand et l'obligeant à créer un plan de reclassement pour réintégrer une partie de ses employés dans ses activités restantes.
On évoquait à l'époque le départ du groupe Siemens. En pleine réorganisation avec un recentrage dans les domaines de l'électricité, de l'énergie et de la santé, le groupe allemand avait décidé de quitter la co-entreprise qui est victime de la forte concurrence et ne s'avère pas du tout rentable pour lui.
L'information vient d'être confirmée. Le constructeur d'ordinateurs passera bel et bien sous pavillon japonais, puisque totalement détenu par le japonais Fujitsu qui va reprendre les 50 % de Siemens pour 450 millions d'euros.
L'opération financière devrait, si tout se passe comme prévu, être bouclée le 1er avril 2009 et aucun plan social n'est envisagé pour le moment.
Siemens poursuit donc l'élagage de ses branches non stratégiques. La société s'était séparée de sa division Téléphonie mobile au profit du taiwanais BenQ, qui n'a pas réussi à la reprendre en main et s'en est séparée à son tour en catastrophe, après avoir accumulé près d'un milliard de dollars de pertes, provoquant la colère de l'allemand et l'obligeant à créer un plan de reclassement pour réintégrer une partie de ses employés dans ses activités restantes.
Source :
Reuters