Une bonne chose de faite ! Dans la foulée de la validation européenne du programme européen de positionnement par satellite Galileo la semaine dernière, le deuxième satellite de test Giove B a été placé en orbite ce dimanche après 3 heures et 45 mn de périple.
Le satellite de 500 Kg conçu par Astrium et testé par Thales Alenia Space a été propulsé par un fusée Soyouz depuis le site de Baïkonour et a déployé correctement ses panneaux solaires. Il rejoint ainsi, deux ans plus tard, Giove A, premier satellite de test du projet Galileo.
Giove B, quasiment identique aux satellites qui alimenteront la constellation Galileo, va notamment permettre de vérifier le fonctionnement de ses horloges atomiques ultraprécises, ne perdant pas plus d'une nanoseconde par jour.
Il sera également possible de tester les signaux Galileo grâce au module embarqué reproduisant les émissions sur trois fréquences de la bande L qui caractériseront le signal commercial. C'est le centre de contrôle italien de Fucino qui vérifiera le bon fonctionnement de Giove B.
(Credit : ESA)
Une réussite qui redonne confiance dans le projet
La mise en orbite du deuxième satellite de test arrive à point nommé puisque Giove A était seul à émettre des signaux et arrive bientôt en fin de vie. Or, pour conserver le droit d'émettre sur les fréquences allouées, il est nécessaire qu'une continuité des émissions soit assurée.
La prochaine étape spatiale de Galileo sera le lancement des quatre premiers satellites opérationnels d'ici 2010. Une fois leur positionnement validé et leur fonctionnement avéré, les lancements se suivront à rythme rapide pour atteindre une constellation de 30 satellites.
Le démarrage officiel des activités de Galileo est fixé à 2013 et il sera interopérable avec les systèmes GPS américain et Glonass russe ( les premières puces GPS / Galileo sont déjà disponibles chez certains fabricants ). Sa précision sera de l'ordre du mètre et sa vocation essentiellement civile ( même si un volet militaire n'est pas écarté ) sera le support de nombreuses applications, du guidage des avions et navires à la prospection pétrolière en passant par la sécurité civile.
Le satellite de 500 Kg conçu par Astrium et testé par Thales Alenia Space a été propulsé par un fusée Soyouz depuis le site de Baïkonour et a déployé correctement ses panneaux solaires. Il rejoint ainsi, deux ans plus tard, Giove A, premier satellite de test du projet Galileo.
Giove B, quasiment identique aux satellites qui alimenteront la constellation Galileo, va notamment permettre de vérifier le fonctionnement de ses horloges atomiques ultraprécises, ne perdant pas plus d'une nanoseconde par jour.
Il sera également possible de tester les signaux Galileo grâce au module embarqué reproduisant les émissions sur trois fréquences de la bande L qui caractériseront le signal commercial. C'est le centre de contrôle italien de Fucino qui vérifiera le bon fonctionnement de Giove B.
(Credit : ESA)
Une réussite qui redonne confiance dans le projet
La mise en orbite du deuxième satellite de test arrive à point nommé puisque Giove A était seul à émettre des signaux et arrive bientôt en fin de vie. Or, pour conserver le droit d'émettre sur les fréquences allouées, il est nécessaire qu'une continuité des émissions soit assurée.
La prochaine étape spatiale de Galileo sera le lancement des quatre premiers satellites opérationnels d'ici 2010. Une fois leur positionnement validé et leur fonctionnement avéré, les lancements se suivront à rythme rapide pour atteindre une constellation de 30 satellites.
Le démarrage officiel des activités de Galileo est fixé à 2013 et il sera interopérable avec les systèmes GPS américain et Glonass russe ( les premières puces GPS / Galileo sont déjà disponibles chez certains fabricants ). Sa précision sera de l'ordre du mètre et sa vocation essentiellement civile ( même si un volet militaire n'est pas écarté ) sera le support de nombreuses applications, du guidage des avions et navires à la prospection pétrolière en passant par la sécurité civile.