Quel sera l'impact de la crise économique mondiale sur les ventes de terminaux mobiles ? Pour plusieurs cabinets d'études, l'effet sera minimal, la croissance étant tirée d'abord par les marchés émergents, moins touchés par les remous actuels, et permettant d'espérer une croissance supérieure à 15% ( elle était de 16% en 2007 ).
Mais pour les analystes de Gartner, la crise pèse déjà et la croissance des ventes ne devrait pas dépasser 11% ( et 9% de croissance en valeur ), une première pour ce secteur, habitué à des rythmes plutôt proches des 15-20%. Les ajustements entre euro fort et dollar faible n'y seront pas étrangers et réduiront la valeur globale du marché.
La crise serait déjà là
" L'environnement économique a continuer d'influer négativement sur les ventes de mobiles à la fois sur les marchés matures et émergents ", assure Carolina Milanesi, analyste Gartner spécialisée dans les marchés mobiles, qui estime que le prix moyen des terminaux, et donc les marges des fabricants, va continuer de s'affaiblir.
" De plus, les fabricants de terminaux devront lutter pour maintenir des marges saines tout en s'implantant plus activement sur les marchés émergents pour améliorer leurs ventes ", souligne-t-elle. Il s'est écoulé 304,7 millions de mobiles au deuxième trimestre 2008, soit une hausse de 11,8% par rapport à l'an dernier.
L'Europe de l'Ouest, malgré un effondrement en début d'année, devrait stagner à son niveau de l'an dernier, mais sans reculer grâce à une demande plus soutenue au cours du deuxième semestre ( afflux de nouveaux modèles, fêtes de fin d'année... ), L'Allemagne et la France seront particulièrement dynamiques.
L'influence des marchés émergents dans la croissance des ventes est plus que jamais visible : en 2007, 63% des téléphones écoulés l'ont été dans ces régions. Nokia est le leader sur tous les tableaux : dans les marchés établis ( même si le marché US lui échappe encore et toujours ) et sur les marchés émergents, sur lesquels il accroît régulièrement sa présence.
Mais pour les analystes de Gartner, la crise pèse déjà et la croissance des ventes ne devrait pas dépasser 11% ( et 9% de croissance en valeur ), une première pour ce secteur, habitué à des rythmes plutôt proches des 15-20%. Les ajustements entre euro fort et dollar faible n'y seront pas étrangers et réduiront la valeur globale du marché.
La crise serait déjà là
" L'environnement économique a continuer d'influer négativement sur les ventes de mobiles à la fois sur les marchés matures et émergents ", assure Carolina Milanesi, analyste Gartner spécialisée dans les marchés mobiles, qui estime que le prix moyen des terminaux, et donc les marges des fabricants, va continuer de s'affaiblir.
" De plus, les fabricants de terminaux devront lutter pour maintenir des marges saines tout en s'implantant plus activement sur les marchés émergents pour améliorer leurs ventes ", souligne-t-elle. Il s'est écoulé 304,7 millions de mobiles au deuxième trimestre 2008, soit une hausse de 11,8% par rapport à l'an dernier.
L'Europe de l'Ouest, malgré un effondrement en début d'année, devrait stagner à son niveau de l'an dernier, mais sans reculer grâce à une demande plus soutenue au cours du deuxième semestre ( afflux de nouveaux modèles, fêtes de fin d'année... ), L'Allemagne et la France seront particulièrement dynamiques.
L'influence des marchés émergents dans la croissance des ventes est plus que jamais visible : en 2007, 63% des téléphones écoulés l'ont été dans ces régions. Nokia est le leader sur tous les tableaux : dans les marchés établis ( même si le marché US lui échappe encore et toujours ) et sur les marchés émergents, sur lesquels il accroît régulièrement sa présence.