À mesure que Google communique sur la panne qui a frappé Gmail dimanche, le nombre de victimes diminue. Les premiers chiffres annoncés étaient en effet des estimations qui ont été revues à la baisse. Selon la firme de Mountain View, l'incident n'a plus touché 0,08 % des utilisateurs mais 0,02 %, soit quatre fois moins.
Cela représente moins de 40 000 internautes et on se rapproche des moins de 20 000 utilisateurs Windows Live Hotmail qui avaient perdu à la toute fin 2010 le contenu de leur boîte de réception avant restauration. La panne Gmail devient donc un peu plus facile à gérer médiatiquement pour Google, d'autant que pour les utilisateurs lésés, promesse est faite qu'aucune donnée n'a été perdue.
Selon les explications de Google, un " bug inattendu " est apparu dans le cadre de la mise à jour d'un programme de sauvegarde. Le déploiement de cette mise à jour a été interrompu dès la découverte du problème et un retour à l'ancienne version a été opéré. La bonne nouvelle est que tous les utilisateurs concernés retrouveront l'accès normal à Gmail avec tous les messages présents.
Le processus de restauration est annoncé un peu plus long que prévu. Google explique que si les données sont répliquées dans plusieurs data centers, dans de rares cas des bugs logiciels peuvent affecter plusieurs copies des données. En l'occurrence, c'est ce qui s'est passé avec donc la suppression de certaines copies d'e-mails.
Heureusement, pour faire face à de tels bugs, des sauvegardes locales sont aussi réalisées sur bandes. " Mais restaurer des données depuis ces bandes prend plus de temps que transférer vos requêtes à un autre centre de données, c'est pourquoi il nous a fallu des heures pour le retour du courriel plutôt que des millisecondes ", précise Google.
Évidemment, Google présente ses excuses pour cet incident qui aura eu le mérite de rappeler que les sauvegardes opérées par l'utilisateur lui-même ne sont pas toujours du luxe ( via un client e-mail local par exemple avec conservation d'une copie sur le serveur ). Cela peut éviter quelques frayeurs même si au bout du compte tout rentre dans l'ordre.
Publié le
par Jérôme G.
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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