Quoi qu'il en soit, l'interface a largement été dépoussiérée et offre une expérience beaucoup plus moderne. La majeure partie du code du Shell a été écrite en JavaScript et utilise aussi la technologie Clutter. " Le Shell agit comme un gestionnaire de compositing pour le bureau, et affiche les fenêtres d'applications et autres objets dans un graphe de scène Clutter ", indique le projet GNOME.
Outre son esthétisme, qui passe pas son thème visuel et une nouvelle police, le nouveau bureau a été conçu pour être simple et fonctionnel. Le tableau de bord a été conçu pour faire partie de l'arrière-plan. La messagerie a été intégrée et les messages instantanés apparaissent comme des pop-ups en bas de l'écran auxquels il est possible de répondre directement. Le système de notifications enregistre les messages jusqu'à ce que l'utilisateur les lise.
Un mode mosaïque permet d'afficher les fenêtres ( tiling ; affichage automatique sans chevauchement ), et on retrouvera quelques similitudes avec Windows 7 pour par exemple l'affichage côte à côte de deux fenêtres, l'agrandissement d'une fenêtre en la déplaçant vers le haut de l'écran.
On notera également une nouvelle manière de créer des espaces de travail, un gestionnaire de fichiers avec une nouvelle interface ( Nautilus 3.0 ), l'éditeur de texte gedit qui prend complètement en charge les fichiers compressés, gère les onglets et peut traiter les documents avec des caractères invalides. Le navigateur Web Epiphany supporte la géolocalisation.
Ceux qui veulent tester GNOME 3 pourront le faire grâce à un LiveCD basé sur openSUSE ou Fedora. L'environnement sera proposé avec les prochaines moutures majeures des distributions... qui auront décidé de l'adopter.