Google déploie depuis plusieurs années déjà une flotte de véhicules sur les routes du monde entier. L'objectif est, pour la firme américaine, de rassembler des données visant à étoffer son service de cartographie Maps ainsi que le module Street view.
Mais désormais, les google car ont également un nouvel objectif actuellement testé dans la ville d'Oakland en Californie : analyser la qualité de l'air pour déterminer quelles zones sont les plus polluées.
La ville d'Oakland dispose déjà, comme bien d'autres villes, de stations météo qui analysent la qualité de l'air. Mais désormais, elle peut également s'appuyer sur une flotte de capteurs mobiles, embarqués dans les voitures de Google et qui renvoient un état de la qualité de l'air selon les quartiers en temps réel. Google analyse ainsi la quantité de particules fines, d'oxyde nitrique ou de dioxyde de nitrogène.
En résulte alors une carte de la ville avec une échelle de couleur : plus le marqueur est foncé, plus la pollution est importante, et l'on constate naturellement que les grands axes sont les plus sujets à la pollution. Malgré tout, on remarque également que certains axes secondaires sont également particulièrement plus concernés que d'autres pourtant en apparence identique sur le plan de l'urbanisme.
Les voitures de Google pourraient participer plus activement à la récolte de ce type de données à travers le monde, notamment pour constater les efforts réalisés en termes de pollution des villes au fil du temps ou d'en constater le déplacement.