Le navigateur Google Chrome est disponible dans une version 70 qui rattrape quelques incompréhensions avec la mouture précédente au niveau de la connexion à des services Google et celle à Chrome.
Après avoir précisé que l'automatisation entre la connexion à ses services et celle à son navigateur n'avait pas d'impact sur l'activation de la synchronisation, une signalétique dédiée dans l'interface a été implémentée pour distinguer l'état de connexion et savoir s'il y a synchronisation des données ou pas sur le compte Google.
Dans les paramètres de confidentialité et sécurité, une option permet de désactiver le lien entre la connexion à des sites Google et la connexion à Chrome. Par ailleurs, l'effacement des cookies ne laisse plus sur le carreau celui d'authentification Google.
Sur des pages HTTP, un avertissement rouge " non sécurisé " vient s'afficher quand un utilisateur saisit des données. C'est en outre également avec cette version 70 qu'un utilisateur commencera à avoir la possibilité de limiter le fonctionnement d'une extension avec seulement certains sites quand elle cherche à manipuler ou modifier des pages web.
Avec Windows pour le moment, c'est le support des Desktop Progressive Web Apps. Cela viendra ultérieurement pour macOS et Linux avec Chrome 72 (déjà disponible sur Chrome OS). Ces sites web se comportent comme des applications natives et exploitent les Service Workers qui agissent à la manière de serveurs proxy. Rappelons que Microsoft est allé plus loin avec des Progressive Web Apps dans le Microsoft Store.
Notamment après Firefox, un support pour le moment annoncé limité de AV1 fait son apparition (pas d'encodage). Développé par l'Alliance for Open Media, ce codec vidéo ouvert et libre de droits améliore de 30 % le taux de compression par rapport à VP9 qui cherchait déjà des améliorations face à H.265 / HEVC.
Les développeurs pourront prendre connaissance des autres implémentations dans Chrome 70 via Chrome Platform Status. Les corrections de sécurité portent sur 23 failles.