L'année dernière, le quotidien britannique Financial Times citait plusieurs employés de Google pour indiquer que les Googlers sont détournés de l'utilisation de Windows au profit d'une alternative comme Mac OS X ou un OS à base Linux. A priori, essentiellement pour des raisons de sécurité suite au traumatisme " chinois ". Une faille IE6 avait été exploitée sous Windows XP pour dérober du code source d'applications.
La question est insidieusement revenue sur le devant de la scène lors d'une séance avec des journalistes après la conférence de présentation de Chrome OS et Chromebook. À la question, combien d'employés Google utilisent encore des machines Windows au travail ? Sergey Brin a évalué ce taux aux alentours de 20 %.
Le co-fondateur de Google a toutefois concédé qu'il ne connaissait pas le chiffre exact. Windows n'est donc pas véritablement banni chez les Googlers qui le cas échéant ont adopté très majoritairement Windows 7. Pas de polémique, Sergey Brin a tout de suite précisé qu'il n'y avait " aucun problème inhérent avec l'OS ", et que Windows 7 dispose de grandes fonctionnalités de sécurité.
Le vœu de Sergey Brin est évidemment que désormais les Googlers se tournent vers Chrome OS, le système d'exploitation orienté Web à base Linux et dont le navigateur Google Chrome est la pierre angulaire.
" Je pense que la complexité de la gestion d'un ordinateur est une vraie torture pour les utilisateurs. […] C'est un modèle fondamentalement imparfait. Chromebook est un nouveau modèle qui ne met pas à votre charge la gestion de l'ordinateur. J'espère annoncer l'année prochaine qu'un très petit pourcentage de nos employés utilisent autre chose que Chromebook "
, a déclaré Sergey Brin.
Esprit corporate oblige, l'OS tout cloud avec ses applications Web fera peut-être recette au sein de la société Google. De là à séduire le commun des utilisateurs voire les autres entreprises, c'est sans doute une autre histoire.