Google logoSi tout le monde connaît Google pour sa régie publicitaire AdSense, on a parfois tendance à oublier que la firme de Mountain View est également active, via la division Google Print Ads, dans la vente d’espaces publicitaires des journaux papier plutôt orientés « business », tels le New-York Times ou le Washington Post.

Même si Google redouble d’efforts pour trouver sa place dans ce secteur, il faut bien admettre que ses ambitions n’ont pas encore vraiment porté leurs fruits. Le numéro un de la recherche web n’est toutefois pas à court d’idées. Ainsi, il mettra prochainement à la disposition de ses clients-annonceurs un outil assez étonnant puisqu’il s’agit d’un code-barres carré à insérer en bas de leurs publicités imprimées.

Quand un lecteur prendra une photo de ce code-barres à l'aide de son GSM équipé de la technologie adéquate, le téléphone se connectera directement sur le site web de l’annonceur afin que son utilisateur puisse en savoir un peu plus sur le produit exposé.

Pour Google, cette technologie offre trois avantages :
  • L’utilisateur n’a plus besoin de saisir l’adresse web du site de l’annonceur via son petit clavier.
  • Le code-barres peut amener le lecteur sur une page spécifique. L’utilisateur n’a donc plus à naviguer longtemps sur le site de l’annonceur pour tomber sur le produit qui l’a intéressé.
  • Les annonceurs peuvent avoir accès à des statistiques Google afin de savoir quelles publicités ont marché, celles qui ne marchent pas, etc…
Néanmoins, cette technologie reste confidentielle car si ces code-barres sont assez courants au Japon, il n’en est pas de même aux Etats-Unis où à peine 1% des téléphones sont équipés de la technologie adéquate.

Les logiciels de lecture sont gratuits et des accords avec les quatre grands opérateurs mobiles, en vue de les intégrer d'origine dans les portables, sont donc à prévoir et devraient être chèrement négociés. A moins que la venue prochaine de la plate-forme Android, où Google peut intégrer à peu près ce qu’il veut comme logiciels ne règle définitivement le problème, mais rien n’est encore gagné puisque aucun téléphone Android ne circule actuellement dans le monde.

Une technologie qui peut donc se révéler assez intéressante pour autant qu’elle parvienne à trouver son public et à mettre tout le monde d'accord.