Google logo Mardi, Google a cédé un peu de terrain dans le domaine de la protection de la vie privée, annonçant que d'ici la fin du mois, les logs stockés dans ses serveurs seront rendus anonymes passé un délai de 9 mois et non de 18 comme actuellement. Dans un climat un peu tumultueux qu'a déclenché l'arrivée de Google Chrome et de clauses assez maladroites dans les conditions d'utilisation, le geste a été salué par la Commission européenne qui n'a cessé de pousser Google dans cette direction.

Commissaire européen à la Justice et aux Libertés, le Français Jacques Barrot a indiqué jeudi qu'il s'agissait d'un " pas dans la bonne direction ", allant dans le sens d'un " respect des lois européennes sur la protection des données et des principes européens sur la vie privée " (propos relayés par l'AFP). Un regret cependant, puisque la durée recommandée de 6 mois pour la rétention des données privées n'a pas été retenue par Google. Pour un délai réduit de moitié, on parlera donc de demi-satisfaction pour la CE.


9 mois, l'ultime limite pour Google ?
Peu probable d'ailleurs que Google ira plus loin dans ce domaine si l'on en juge par la teneur de certains propos tenus par Peter Fleischer, conseillé en confidentialité, sur le blog officiel de la firme de Mountain View. Ce dernier indique : " Nous sommes heureux de l'amélioration du respect de la vie privée, mais nous sommes également inquiets des conséquences sur la sécurité, la qualité et l'innovation que cela va engendrer ". Fleischer parle notamment de toute la difficulté qu'ont éprouvé les ingénieurs de Google pour que cette réduction du temps de rétention des données privées ne soit pas un obstacle à la lutte contre la fraude.

Si Google va tout de même passer à 9 mois, pour Microsoft c'est 18 mois et 13 pour Yahoo!.