Cela pendait au nez de Google depuis plusieurs semaines. La Commission nationale de l'informatique et des libertés a reçu le 19 mars dernier des représentants de la firme de Mountain View mais cela ne change rien à l'affaire.
Six autorités européennes lancent ainsi une action répressive contre Google : Allemagne, Espagne, France, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni. Pour la France, la Cnil précise une " procédure de contrôle, ainsi qu'une procédure de coopération administrative internationale avec ses homologues du groupe de travail. "
Interrogée en février par le Nouvel Obs, la présidente de la Cnil, Isabelle Falque-Pierrotin, a indiqué que la sanction infligée à Google pourrait atteindre 300 000 euros. Elle avait cependant surtout mis en avant la sanction médiatique qui serait infligée à Google, d'autant plus que les consommateurs sont de plus en plus soucieux des questions touchant à la protection de la vie privée.
La Cnil avait déjà sanctionnée Google à hauteur de 100 000 euros dans l'affaire de la collecte de données techniques sur les réseaux Wi-Fi au passage des véhicules Street View.