L'assemblée annuelle des actionnaires de Google, qui a validé le nouveau schéma de gouvernance autorisant l'émission de titres sans droit de vote s'est tenue en l'absence du CEO du groupe, Larry Page, qui a pourtant beaucoup à gagner dans cette mesure.
Interrogé sur cette absence, le président du conseil d'administration Eric Schmidt a invoqué une extinction de voix le rendant incapable de s'exprimer durant cette assemblée. Mais il a indiqué également que Larry ne s'exprimera pas non plus lors de l'évenement développeurs Google I/O, qui devrait pourtant être riche en annonces, ni à la prochaine conférence financière de la société.
Si un problème de santé ponctuel n'a rien d'étonnant, le fait que l'absence soit dès à présent annoncée pour la conférence financière qui se tiendra dans plusieurs semaines incite les analystes à se demander si Google ne minimise pas les problèmes de santé du dirigeant, ce dernier n'ayant pas fait de commentaire particulier.
Faute de détails, rien pour le moment n'incite à s'alarmer et à anticiper des conséquences pour la gestion du groupe. On se souvient de Sergey Brin, l'autre fondateur de Google, évoquant en 2008 sa propre prédisposition à la maladie de Parkinson après un test génétique, mais aussi d'un autre CEO célèbre, Steve Jobs chez Apple, dont les absences médicales ont rythmé les dernières années du fonctionnement de la société.
Pour le moment, il ne s'agit que d'extinction de voix et Larry Page reste pleinement aux commandes de Google.
Publié le
par Christian D.
Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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