Au Royaume-Uni, Google a conclu un accord avec le gouvernement pour solder ses comptes pour un montant de 130 millions de livres (environ 170 millions d'euros) qui a fait l'objet de vives critiques du fait de son décalage par rapport aux sommes initialement dues.
La crainte de voir le groupe de Mountain View s'en sortir à si bon compte en France fait de nouveau réagir le ministre des Finances Michel Sapin qui avait déjà évoqué le sujet il y a peu en affirmant la nécessité de négocier un accord.
Pour autant, cet arrangement ne doit pas être de complaisance, prévient le ministre : " le fisc français ne négocie pas le montant des impôts, il est dans une discussion sur les règles applicables", 'a-t-il indiqué lors d'une conférence, rapporte Reuters.
Il prévient également que les sommes concernées seront "bien supérieures" à celles versées par Google au Royaume-Uni. Un montant de plusieurs centaines de millions d'euros, supérieur aux 227 millions d'euros que devrait également verser Google au fisc italien, est en effet pressenti.