Si Google a cédé l'activité de fabrication de terminaux mobiles de Motorola Mobility à Lenovo, tout en conservant les brevets, le groupe a gardé le département des projets spéciaux et la supervision du Projet ARA de conception d'un téléphone modulaire, constitué d'une unité de base sur laquelle il sera possible d'ajouter des modules (Bluetooth, WiFi, GPS, NFC...) pour personnaliser le téléphone et en faire un appareil répondant aux besoins spécifiques des utilisateurs.
Le projet ARA devrait s'appuyer sur une unité de base qui servira de coeur communicant et qui pourrait être proposée pour seulement 50 dollars d'ici l'an prochain. Et selon le Nikkei, ce ne sont pas les grands fournisseurs de processeurs mobiles qui vont apporter leur contribution mais le groupe nippon Toshiba.
Ce dernier préparerait trois séries de processeurs qui pourront être utilisés dans le téléphone mais aussi dans les modules qui peuvent en avoir besoin. Le Nikkei affirme que les premiers échantillons seront testés cet automne, tandis que la production de masse commencera début 2015.
Le coeur communicant pourra accueillir entre 5 et 10 modules dont le choix et l'organisation seront laissés à l'utilisateur, et du fait de la variabilité des configurations possibles, les puces devront être capables de gérer finement les échanges de données entre elles. Google et Toshiba travailleraient sur cet aspect depuis le mois d'octobre 2013.
Toshiba devrait rester l'unique fournisseur de puces du Projet ARA durant au moins la première année de sa commercialisation, précise le Nikkei, suggérant une collaboration étroite entre le groupe japonais et le géant américain.