Depuis le 14 septembre 2010, une modification a été apportée à la politique d'affichage des liens sponsorisés de Google. La firme de Mountain View a ainsi adapté sa politique en Europe à celle en vigueur aux États-Unis, profitant d'une décision de la Cour de justice de l'Union Européenne.

Selon cette décision, Google n'a pas enfreint le droit des marques en permettant aux annonceurs d'acheter aux enchères des mots clés correspondant aux marques de leurs concurrents, et cela sans leur consentement.

L'Union des annonceurs ( UDA ) avait déjà fait part de son inquiétude à ce sujet, expliquant que Google a " privé les entreprises de tout moyen permettant d'éviter l'achat de leurs marques à titre de mots clés par des tiers ", comme c'était possible auparavant.

L'UDA a été rejoint par l'Union des Fabricants, le Syndicat de la presse quotidienne nationale et le Syndicat de la presse magazine qui ont fait remonté leurs griefs jusqu'aux oreilles du PDG de Google, Eric Schmidt.

Dans un communiqué relayé par l'AFP, ces quatre représentants français écrivent que ce changement dans la politique AdWords est : " source de développement de situations illégales - actes de parasitisme, de concurrence déloyale ou de contrefaçon, risque de confusion pour le consommateur en recherche de références fiables - face auxquelles Google ne peut rester sans réponse ".