Selon Foundem et Ejustice.fr, les algorithmes de recherche de Google les pénalisent dans l'affichage des résultats car ce sont des moteurs de recherche verticaux ( ou thématiques ) concurrents. Ciao réserve ses critiques au secteur de la publicité en ligne et des conditions d'utilisation d'AdSense.
L'éditeur d'Ejustice.fr, 1PlusV, revient à la charge contre Google en déposant une plainte complémentaire. Selon une information du quotidien économique Les Échos, 1PlusV accuse Google de l'avoir contraint à utiliser AdSense, mais aussi d'avoir opéré des représailles après la première plainte d'Ejustice.fr en dé-référençant plusieurs sites de l'éditeur. Un référencement qui aurait fait son retour après l'ouverture de l'enquête formelle de Bruxelles.
Dans ce dossier décidément bien complexe, 1PlusV avance également que Google a procédé à du " référencement sauvage " ( en dépit d'une interdiction ) de certaines parties de sites ( Europeana, site du Sénat, de l'Autorité française de la concurrence... ).
Pour le moment, la Commission européenne n'a pas engagé de procédure d'infraction suite à l'ouverture de son enquête formelle fin novembre 2010. Le cas échéant, la sanction pourrait aller jusqu'à 10 % du chiffre d'affaires annuel de Google ( en fonction de son degré de coopération ). Une procédure qui pourrait durer des années avant d'aboutir. Il semble toutefois que Google fasse le nécessaire pour éviter une telle issue, quitte à apporter de petits changements dans son algorithme.