Pour son rapport de transparence, Google a ouvert un nouveau volet consacré aux demandes de suppression en relation avec les droits d'auteur. Le rapport montre que Microsoft est particulièrement demandeur.
TorrentFreak s'est penché sur de telles demandes dont des détails s'affichent sur ChillingEffects.org comme par exemple ici. Il s'avère que Microsoft a effectivement la main lourde jusqu'à commettre quelques bourdes.
La faute à un système automatisé qui par erreur a demandé le retrait de liens pour des sites pourtant très respectables tels que BBC, CNN, Huffington Post, TechCrunch, Washington Post ou encore Wikipédia. Des noms de domaine liés au gouvernement US ont aussi été ciblés.
Les conséquences ont été diverses dans la mesure où Google dispose a priori d'une sorte de liste blanche pour quelques domaines. Les articles de la BBC et de Wikipédia n'ont ainsi pas été censurés. Cela n'a par contre pas été le cas pour des pages de sites de " moindre importance ".
Un exemple d'erreur commise est une demande de retrait pour des pages Web relatives à des copies illicites de la version bêta de Windows 8. Dans cette demande pour 65 pages Web en infraction, près de la moitié des URLs ont été impliquées alors qu'elles n'avaient aucun rapport avec Windows 8.
Elles ont été principalement placées aux côtés d'URLs pour des téléchargements de fichiers torrent. De manière complètement incongrue, on y retrouve par exemple un article de Wikipédia en anglais sur la guerre civile de César ou des articles de la BBC qui ont manifestement eu le tort d'évoquer BitTorrent.
Pour TorrentFreak : " Microsoft et d'autres détenteurs de droits censurent de larges pans de l'Internet, souvent de manière totalement infondée ".