badware.jpg Selon un nouveau rapport de StopBadware.org, la réputation que traîne la Chine n'est pas surfaite, et plus de la moitié (51 %) des sites dits malveillants car diffusant d'une manière ou d'une autre des malwares, sont basés dans l'Empire du Milieu. Ces 51 % sont une proportion sur un ensemble de 200 000 sites infectés analysés en mai 2008.

Parmi le Top 10 des réseaux où ont été détectés le plus de ces sites malveillants, la Chine réussit à en placer pas moins de six. Si la Chine se taille la part du lion, 21 % des sites malveillants sont tout de même " l'oeuvre " des Etats-Unis, étant cependant répartis sur un large éventail de réseaux. Ailleurs, ce taux tombent à moins de 4 %.

Concernant les réseaux justement, Google est en bonne position du Top 10, occupant la 5ème place pour 4 261 sites infectés. Au moins on ne pourra pas accuser StopBadware.org de manque d'indépendance, puisqu'avec Lenovo et Sun Microsystems, Google est l'un des sponsors du projet StopBadware.org ayant pour principal but de dresser une liste des logiciels malicieux avec en outre les moyens pour les supprimer.

Google logo StopBadware.org précise que les réseaux de ce Top 10 jouent des rôles très divers. Pour le cas de Google par exemple, le réseau est utilisé pour fournir un service d'hébergement à des blogs tout en gardant le contrôle. Si un blog infecté est détecté - il peut par exemple intégrer des liens renvoyant vers des sites malveillants -, il est automatiquement désactivé. Néanmoins, le blog reste dans la liste des sites infectés avant d'être de nouveau examiné, d'où les " mauvais résultats " attribués au réseau Google, a tenu à préciser la firme de Mountain View dans une note.