Ces derniers temps, Street View de Google Maps a surtout provoqué une levée de boucliers eu égard à des questions relatives au respect de la vie privée. Une crainte que Google tente de dissiper en floutant les visages et plaques d'immatriculation des véhicules, voire jusqu'aux immeubles comme en Allemagne. La firme de Mountain View essaie aussi d'être la plus réactive possible lors d'une demande de retrait d'un cliché dont le processus s'effectue par simple formulaire en ligne.
En dépit de tels efforts, une certaine méfiance demeure. Il faut dire que les couacs de Google ne concourent pas à apaiser ce climat. L'un des derniers épisodes retentissants en date est la collecte par erreur de données Wi-Fi sur des réseaux non protégés. Quoi qu'il en soit, les véhicules Street View continuent de tracer les routes à travers le monde. À ce jour, un peu moins d'une trentaine de pays bénéficient d'une couverture Street View.
Le prochain pays pourrait être Israël qui s'interroge néanmoins sur le bénéfice réel de vues panoramiques à 360° accessibles en ligne. Au-delà de la question de la vie privée, Israël hésite à délivrer son autorisation à Street View en raison de la sécurité publique. Google envisage de photographier les rues de Tel Aviv, Jérusalem, voire Haïfa. La crainte des autorités israéliennes est que de tels clichés puissent servir à commanditer des attentats dans des lieux précis ou contre des responsables politiques.
Certaines zones des villes pourraient donc être interdites de circulation à Street View. Le gouvernement d'Israël est actuellement en discussion avec Google alors qu'un lancement de Street View est prévu pour dans les prochains mois.
Publié le
par Jérôme G.
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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