Là est donc l'explication principale. La semaine dernière, les autorités tchèques de protection des données avaient promis de faire la lumière sur le pourquoi de leur refus d'autoriser Google à mettre à jour sa collection de clichés photographiques à destination de Street View. On aurait pu s'attendre à une nouvelle révélation tonitruante comme l'affaire des données Wi-Fi, mais ce n'est pas véritablement le cas.
Ce qui chagrine les autorités tchèques c'est principalement la hauteur du dispositif photographique placé au-dessus des véhicules Street View. Dans un communiqué relayé par l'AFP, l'office tchèque UOOU a indiqué que la hauteur à laquelle sont placées les caméras fait que les clichés " sortent du cadre d'une vue habituelle de la rue ". Pour l'UOOU, qui a reçu plusieurs plaintes à ce sujet, il y a donc atteinte à la vie privée des citoyens, et de demander que la hauteur de ces caméras soit revue à la baisse afin d'être à " hauteur des yeux des piétons ".
Google a fait appel de cette décision, tout en estimant que des négociations pourront avoir lieu. Google rappelle surtout que les internautes peuvent demander simplement la suppression d'une photo.
Ce problème de hauteur des caméras a déjà un précédent. Au Japon, Google avait dû jeter à la poubelle ses premières photographies et effectuer de nouveaux clichés après que les habitants se soient plaints de la hauteur intrusive des caméras. En raison de 40 centimètres de trop, les prises de vue pouvaient passer au-dessus de certaines clôtures et murs de bâtiments dans des zones privées.
Publié le
par Jérôme G.
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
Sur le même sujet
Cette page peut contenir des liens affiliés. Si vous achetez un produit depuis ces liens, le site marchand nous reversera une commission sans que cela n'impacte en rien le montant de votre achat. En savoir plus.