Avec sa collecte litigieuse de données personnelles échangées entre des points WiFi ouverts et des ordinateurs ( voir note actualité ), Google reconnaît s'être " planté ". Ces propos rapportés par l'AFP sont ceux de nul autre que le co-fondateur de Google, Sergey Brin, qui plaide néanmoins toujours l'erreur.
Mercredi, la CNIL a annoncé pour la France mettre Google sous contrôle en indiquant qu'une telle collecte n'avait fait l'objet d'aucune déclaration. L'Allemagne a lancé une enquête préliminaire et l'Italie vient de faire de même, tout comme l'Espagne et la République Tchèque. Outre-Atlantique, la Federal Trade Commission a été saisie et une enquête a été demandée.
Pour tenter de se racheter, Google propose de détruire les données collectées en prenant pour témoin une société tierce. C'est ce qui a notamment déjà été fait à la demande de l'Irlande. On sent toutefois que la situation échappe à Google.
Tout de même étonnant que ce service Street View de Google Maps qui provoque l'enthousiasme des utilisateurs tout en titillant leur méfiance, et la bourde de Google n'arrange rien à l'affaire.
Publié le
par Jérôme G.
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
Sur le même sujet
Cette page peut contenir des liens affiliés. Si vous achetez un produit depuis ces liens, le site marchand nous reversera une commission sans que cela n'impacte en rien le montant de votre achat. En savoir plus.