
Une nouveauté de taille cependant, cette 6ème édition accueille des entrants issus du marché des téléviseurs et des consoles de jeux, en plus des grands fabricants mondiaux de téléphones mobiles et d'ordinateurs déjà présents. Il faut dire que le secteur des consoles de jeux notamment prend de d'ampleur dans l'industrie électronique, d'où des interrogations légitimes sur son impact environnemental. Parmi les acteurs importants de ce secteur, Microsoft.
On ne peut pas véritablement dire que la firme de Redmond, très soucieuse de la cause environnementale, ait réussi son entrée dans le guide. Avec une note de 2,7 sur 10, Microsoft occupe en effet l'antépénultième place du classement (16ème sur 18). Si les efforts de Microsoft en matière de gestion des substances chimiques et son engagement à éliminer le PVC par exemple sont louables, le géant américain est pénalisé par sa gestion des déchets et une communication sur le sujet jugée douteuse. Les autres nouveaux entrants ne sont cependant pas mieux lotis et grande première, c'est même le zéro pointé pour Nintendo.
La première place du classement est désormais occupée par Sony Ericsson qui déloge Nokia, rétrogradé à la 9ème place pour mauvaise conduite dans la mise en oeuvre de son programme de reprise et de recyclage (arguments mensongers). A ce sujet, Yannick Vicaire, chargé de campagne Toxiques à Greenpeace International, déclare : " Les entreprises ne doivent pas s'imaginer que nous nous contenterons de professions de foi vertes sans vérification de leur réalité sur le terrain. "
Samsung et Sony s'emparent eux de la 2ème et 3ème place tandis qu'Apple se hisse à la 11ème place et semble désormais avoir quitté les profondeurs du classement occupées lors des premières éditions du guide.