Bien évidemment, les infrastructures les plus sensibles du Pentagone ne faisaient pas partie de la chasse aux bugs de sécurité qui se cantonnait à des réseaux et sites Web publics appartenant au département américain de la Défense.
Quelque 1 400 hackers ont pris part à cette chasse aux bugs. En fonction de la gravité de la vulnérabilité découverte, ils ont pu empocher jusqu'à 15 000 dollars. Mené en partenariat avec la plate-forme spécialisée HackerOne, le programme avait débuté le 18 avril et s'est terminé le 12 mai.
Pour le lancement de cette grande première, le secrétaire américain à la Défense Ash Carter avait déclaré que l'initiative " permettra de renforcer nos défenses numériques et au final notre sécurité nationale. "
Sans que l'on ne sache à ce stade si l'initiative pilote sera reconduite, le Pentagone a déjà probablement pu identifier des vulnérabilités auxquelles ses propres experts n'auraient pas forcément pensé.
Source :
The Register