En effet, le parlementaire attire l'attention sur « l'évolution croissante et rapide de l'utilisation des réseaux sociaux par les Français, et tout particulièrement par les jeunes ». Sans diaboliser ces sites, Bourg-Broc souligne qu'il s'agit « d'outils d'intégration sociale [...] pour la liberté d'expression ».
Toutefois, le député indique que cette grande liberté laissée aux internautes débouche parfois sur la formation « d'outils de propagandes » qui, malgré la possibilité de signaler ces pages aux réseaux, peuvent « être lues par des jeunes facilement manipulables ».
Aussi, il est souligné que le manque de prévention sur les réseaux sociaux débouche sur des dangers qui peuvent « détruire la vie de certaines personnes, inciter à la violence, et à certains conflits qui se finissent parfois dans la rue ».
Pour lutter contre ces dérives, le député propose l'attribution du rôle de surveillance à l'agence Hadopi, sortant ainsi de ses compétences habituelles. Le ministère de la Culture n'a pas encore apporté de réponse.