Tout le monde le fera
Les acteurs n'ayant pas encore mis en pratique cette gratuité évoquent des complications techniques, en particulier lorsque les appels transitent via plusieurs réseaux, chose depuis confirmée dans un rapport commandé au CGTI ( Conseil Général des Technologies de l'Information ) par François Loos, le Ministre délégué à l'Industrie.
Selon ledit rapport, il faudrait envisager une période de deux ans durant laquelle des solutions alternatives pourraient être essayées par les différents acteurs :
- Imposer un numéro d’appel en 800 pour les SAV. Cette option conduit à ne rien payer en ligne pour les appelants à partir d’une ligne fixe
- Utiliser des numéros à 10 chiffres nationaux pour appeler les SAV ou encore un numéro spécial à coûts partagés, donc non surtaxé ( " type Azur " ). L'utilisation de tels numéros laisse la communication à la charge de l'appelant
- Utilisation d'un numéro surtaxé payé par l'appelant, décompte par le SAV du temps d'attente lors de la communication et remboursement par celui-ci des sommes facturées pendant le temps d'attente à l'abonné identifié
- Utiliser un numéro ordinaire et à être systématiquement rappelé à une heure fixée à l'avance ou à bénéficier d'un rendez-vous précis pour rappeler. Cette solution a le mérite de diminuer fortement le temps de l'attente
Aux opérateurs de choisir, mais quoi qu'il en soit, selon le Ministre, " les différentes solutions ( présentées par les experts ), techniquement réalistes et économiquement viables, permettent la mise en oeuvre de la gratuité du temps d'attente par tous les services d'assistance technique des opérateurs d'ici la fin de l'année ".
Pour ceux qui voudraient en savoir plus, le rapport de 27 pages, au format PDF, est disponible ici.