À la mi-septembre,
Hewlett-Packard, premier fabricant mondial d'ordinateurs devant son compatriote Dell, avait annoncé un vaste
plan social. Ce dernier faisait suite à l'
acquisition du groupe EDS, en août dernier, pour près de 10,2 milliards d'euros. Pour rappel, avec ce rachat, HP espérait se hisser à la seconde place dans les services informatiques et mieux faire face à IBM, numéro un mondial de ce secteur estimé à plus de 400 milliards d'euros.
Pour en revenir à la restructuration, elle devait s'étaler sur
3 ans et concerner 7,5 % de ses effectifs mondiaux HP + EDS, soit
24 6000 personnes. Mark Hurd, patron de Hewlett-Packard, espérait ainsi réaliser une
économie de 1,38 milliard d'euros par an.
Si on savait que les États-Unis paieraient le plus lourd tribut, rien n'avait filtré jusque-là sur les effectifs européens, et même français, qui étaient concernés. On sait désormais que
9 330 licenciements sont programmés sur le
Vieux Continent, dont
90 % chez EDS. Concernant la
France, les syndicats parlent de
480 suppressions de postes au sein d'EDS.