Pas question de vous lancer dans des recherches pour acquérir ce monstre, coupons directement cours aux espoirs les plus fous : la Metal Jet coute 399 000 dollars.
À ce prix, pas de technologie FDM par dépôt de plastique fondu, mais une imprimante capable de produire des pièces en métal. Il faudra attendre 2020 pour que le premier modèle de Metal Jet soit commercialisé, et si le prix vous parait encore trop important, sachez qu'habituellement, ce type d'imprimante flirte avec les 700 000 euros au mieux.
Côté caractéristiques, la Metal Jet propose un volume d'impression de 430x320x200 mm, soit un volume exploitable pour les particuliers et les usages standard, mais encore loin de permettre le tirage de pièces industrielles trop volumineuses.
Alors certes, les technologies de frittage métallique ne sont pas nouvelles, mais ici HP associe beaucoup de son expérience tirée de la technologie jet d'encre. L'imprimante pulvérise ainsi de la poussière métallique très fine dans un compartiment chauffé. Une encre vient ensuite dessiner la couche à imprimer tout en collant la poudre. Les couches se succèdent puis le liquide s'évapore avec la chaleur tout en assurant la cohésion des particules dessinées.
La pièce est débarrassée de la poudre résiduelle qui s'est accumulée alentour, puis elle passe ensuite dans un fourneau pour fusionner l'ensemble. Il en ressort des pièces en métal affichant une complexité et des détails assez bluffants.
Si vous n'avez pas réussi à réunir les 399 000 dollars avant 2020 pour vous offrir ce petit bijou, sachez que HP a prévu de proposer un service d'impression 3D basé sur ces machines à compter de 2019. Les utilisateurs pourront ainsi commander directement des pièces en piochant dans la base de données de Hewlett Packard ou en envoyant leurs propres fichiers.
