D'un autre côté, cela signifie aussi faire cavalier seul et devoir monter tout l'écosystème soi-même, un pari que seuls Apple et Research in Motion ( avec une fragilisation pour ce dernier ) ont réussi jusqu'à présent et alors que le marché est désormais fortement structuré.
A peine plus d'un an plus tard, Leo Apotheker a annoncé l'abandon de WebOS en tant que support de sa stratégie mobile, laissant planer l'incertitude sur l'avenir de la plate-forme mobile, entre utilisation comme plate-forme de connectivité ( pour ses imprimantes, par exemple ) et cession à un autre acteur.
Conserver ou céder
Selon Reuters, cette seconde piste est sérieusement à l'étude, HP ayant fait appel à la banque d'affaires Merrill Lynch pour étudier la possibilité d'une vente de la plate-forme qui permettrait de récupérer non pas l'investissement initial mais aussi quelques centaines de millions de dollars.
Plusieurs sociétés auraient manifesté leur intérêt pour un rachat de la plate-form, les noms d' Amazon, de RIM, d' IBM, d' Oracle ou d' Intel ayant circulé. Rien ne dit pourtant que cette voie sera exploitée. Il y a quelques semaines, Meg Whitman, la nouvelle CEO du groupe, n'écartait pas complètement la possibilité de lancer une nouvelle tablette sous WebOS, en attendant Windows 8.
En cas de cession, HP pourrait tenter de jouer sur l'intérêt pour les brevets mobiles autour de WebOS, alors que les litiges pour violation de brevets se sont multpliés au sein de l'industrie mobile.
Source :
Reuters