_facebook_logo Le réseau social Facebook tente-t-il d'entrer sur le marché de la téléphonie mobile avec ses propres terminaux ? La rumeur court depuis plusieurs trimestres, à chaque fois démentie par l'intéressé. La plus sérieuse date d'il y a quelques mois quand le site TechCrunch affirmait que Facebook avait des plans en ce sens, obligeant le réseau social à réagir pour réaffirmer que oui, il s'intéressait bien au monde des mobiles mais dans le cadre d'une intégration des services par plate-forme et non pour sortir un OS mobile Facebook sur un terminal dédié.

Cette fois, c'est le site CityAM qui a affirmé hier que Facebook allait annoncer au salon MWC 2011 de Barcelone deux " smartphones Facebook " conçus par le fabricant taiwanais HTC. Il s'agirait de deux modèles haut de gamme portant le logo Facebook en façade ainsi que les couleurs de la charte graphique du réseau communautaire.

La nouvelle rumeur faisait état d'un OS Android qui aurait été modifié pour faire passer en priorité les services Facebook et assurer des interactions avec le carnet d'adresses du terminal, présenté comme proche de la famille Nexus de Google.


Intégration dans les OS mobiles mais pas de smartphone dédié

Voyant la rumeur se propager comme une traînée de poudre, Facebook a rapidement réagi et démenti l'information : " C'est simplement un nouvel exemple d'un fabricant ayant utilisé nos API publiques et les ayant intégrées dans leurs terminaux de façon intéressante ", a ainsi indiqué Dan Rose, de Facebook.

" Les rumeurs suggérant qu'il y a quelque chose de plus à propos d'un terminal HTC sont exagérées ", a-t-il indiqué à un journaliste, confirmant qu'il n'y aurait pas de terminal marqué d'un logo Facebook.

Il reste que l'intérêt de Facebook pour le monde mobile reste entier et a donné lieu à de nombreux développements permettant au réseau social de figurer généralement en bonne dans les écrans d'accueil de la plupart des fabricants de terminaux et éditeurs de plates-formes mobiles. Mais un smartphone purement Facebook reste à l'en croire une chimère.

Source : Reuters