Huawei a été lourdement impacté par les sanctions américaines, avec l'impossibilité de travailler avec des sociétés occidentales, perdant ainsi l'accès aux Google Mobile Services.
La marque a donc organisé une riposte en proposant son propre écosystème, puis en troquant Android pour HarmonyOS NeXT.
Avec son nouvel écosystème, Huawei ne semble plus avoir besoin de Google ni d'Android, et la marque l'a confirmé lors de sa conférence de développeurs.
HarmonyOS NeXT a ainsi été présenté pendant à peu près 4 heures. Pour mettre d'emblée les choses au clair : NeXT n'est pas compatible avec les applications Android (APK).
Huawei met en avant un système d'exploitation distribué basé sur un micro-noyau qui propose des performances supérieures en réduisant la consommation énergétique. Selon la marque, son micro-noyau serait d'ailleurs trois fois plus efficace sur Linux...
Plus qu'un simple OS pour mobile, il s'agit avant tout d'une nouvelle plateforme capable de s'intégrer à quasiment tous les appareils connectés : montres, tablettes, PC, TV, voitures électriques, dispositifs médicaux...
À travers le monde, on compte plus de 2,5 millions de développeurs sur HarmonyOS, et plus de 900 millions de terminaux dotés de l'OS de Huawei, soit une jolie évolution pour un système qui n'a finalement que 5 ans.
Tout l'enjeu désormais pour Huawei est de réussir à faire progresser HarmonyOS en Europe... La situation va lentement mais surement, preuve en est de l'arrivée des derniers smartphones Huawei Pura 70 en France : la marque mise à nouveau sur l'Europe pour écouler ses appareils, et Huawei pourrait bien réussir son coup de poker en apportant une vraie alternative à Google sur le marché, situation qui serait alors particulièrement ironique pour les USA.