Capable de rouler et de voler, le HyTaQ ressemble à un drone emprisonné dans une cage. Et c'est bel et bien le cas, il s'agit d'un quadrirotor dont le corps est fixé à un axe et à une sphère montée en roue libre.
Le résultat est convainquant, sur le sol le robot avance parfaitement peu importe la surface, et s'envole en cas d'obstacle.
En outre la cage qui l'entoure lui sert de protection, empêchant des détériorations suite à des chocs ou des chutes, mais permet aussi au drone de bénéficier d'un support lui permettant d'économiser son énergie.
Une cage de ce type offre des avantages indéniables pour ce type d'appareil. En effet le vol implique une dépense conséquente d'énergie pour combattre la gravité, à laquelle s'ajoutent les dépenses liées au déplacement. Libéré de ce combat grâce au contact avec le sol, le robot peut augmenter son autonomie très simplement.
Le HyTAQ voit ainsi passer son autonomie limitée à 5 minutes en vol à plus de 27 minutes au sol. Et la solution se révèle particulièrement intéressante sur les sols instables comme le sable ou la boue.
De taille réduite et en phase de concept, il est envisageable d'appliquer le système sur des robots de plus grande taille dont le but serait l'assistance aux personnes ou l'exploration.
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