Tandis que certains constructeurs automobiles concentrent leurs efforts sur les véhicules électriques, d'autres exploitent toutes les options possibles se présentant comme une alternative à la propulsion par énergie fossile.
Il y a quelques mois, Toyota lançait la Mirai, une des premières voitures à hydrogène grand public, et désormais c'est Hyundai qui lui emboite le pas avec un SUV pour l'instant connu comme le "Next Generation FCEV (Fuell Cell Electric Vehicle)".
Hyundai n'en est pas à son coup d'essai puisque la marque avait déjà produit quelques exemplaires de iX35 équipée d'une pile à combustible. Mais avec son SUV, la marque compte viser le grand public même si la production restera limitée comparée à celles de Toyota ou de Honda sur ce segment.
Le SUV se situe entre le Tucson et le Kona récemment présenté, soit un SUV de taille modeste. Pour rappel, la pile a combustible est une technologie qui permet de produire de l'électricité avec de l'hydrogène, le seul résidu créé lors du processus étant de la vapeur d'eau.
Le véhicule devrait être commercialisé en 2018 et il sera exclusivement proposé dans sa version à hydrogène pour une puissance de 163 ch. Hyundai n'a pas précisé l'autonomie de son véhicule et pour cause : avec cette technologie, l'utilisateur doit refaire le plein d'hydrogène comme il le ferait avec de l'essence pour une autonomie comparable aux véhicules thermiques, voire supérieure.
Malheureusement, il subsiste quelques freins à la démocratisation rapide de cette technologie. D'une part le prix des véhicules à hydrogène reste très élevé. D'autre part, le réseau de distribution d'hydrogène reste moins développé que ne l'est le réseau de recharge de véhicules électriques pourtant déjà pointés du doigt comme un frein au développement du marché des voitures électriques. Enfin, la production d'hydrogène reste complexe et particulièrement énergivore, mais diverses solutions permettent déjà de répondre partiellement à ce problème.