L'accès à l' Internet mobile est largement en train de se démocratiser, après des années d'attente. L'arrivée des forfaits " illimités " ( même s'ils n'ont souvent d'illimité que le nom ) est un vrai succès auprès du public qui peut enfin accéder au haut débit mobile.
Cependant, les études prospectives soulignent que le trafic va augmenter très fortement dans une courte période tandis que les investissements en infrastructure réseau des opérateurs ne suivront pas au même rythme. Selon le cabinet d'études Informa Telecoms & Media, le trafic data mobile a représenté 168 PB ( petabytes, 1015 en décimal ) en 2007 et passera à 1925 PB en 2012, soit 1088% d'augmentation, porté par le trafic généré via des applications vidéo comme Youtube, dont le trafic en streaming augmentera de 5514% sur la même période.
Et dans le même temps, soit de 2007 à 2012, Informa estime que les revenus des opérateurs ne progresseront " que " de 77%, rendant difficile une adéquation entre la demande et les moyens à disposition.
En attente des prochains standards de téléphonie mobile
Cette disproportion explique pourquoi les opérateurs vont limiter leurs investissements réseaux jusqu'en 2011, le temps qu'arrivent les nouvelles technologies représentées par WiMAX et LTE ( Long Term Evolution ), qui offriront des capacités bien supérieures.
Le marché de l'équipement réseau devrait donc souffrir d'une croissance molle pendant les deux ou trois prochaines années ( ce qui ne fera pas les affaires des équipementiers, obligés de se confronter dans une bataille des prix et qui auront intérêt à s'attaquer aux marchés émergents ) avant un rebond prévu en 2011, notamment sur le marché des stations de base.
Il est attendu que le trafic data mobile global surpasse le trafic voix d'ici 2011. Or les réseaux mobiles ont été en grande partie conçus jusqu'à présent pour les besoins de ce dernier et ils peinent à répondre à un modèle de fort trafic de données.
Adapter les réseaux mobiles à la nouvelle demande du trafic data constituera un autre défi pour les opérateurs, impliquant des changements de stratégies et de nouveaux modèles économiques pour en tirer profit.
Cependant, les études prospectives soulignent que le trafic va augmenter très fortement dans une courte période tandis que les investissements en infrastructure réseau des opérateurs ne suivront pas au même rythme. Selon le cabinet d'études Informa Telecoms & Media, le trafic data mobile a représenté 168 PB ( petabytes, 1015 en décimal ) en 2007 et passera à 1925 PB en 2012, soit 1088% d'augmentation, porté par le trafic généré via des applications vidéo comme Youtube, dont le trafic en streaming augmentera de 5514% sur la même période.
Et dans le même temps, soit de 2007 à 2012, Informa estime que les revenus des opérateurs ne progresseront " que " de 77%, rendant difficile une adéquation entre la demande et les moyens à disposition.
En attente des prochains standards de téléphonie mobile
Cette disproportion explique pourquoi les opérateurs vont limiter leurs investissements réseaux jusqu'en 2011, le temps qu'arrivent les nouvelles technologies représentées par WiMAX et LTE ( Long Term Evolution ), qui offriront des capacités bien supérieures.
Le marché de l'équipement réseau devrait donc souffrir d'une croissance molle pendant les deux ou trois prochaines années ( ce qui ne fera pas les affaires des équipementiers, obligés de se confronter dans une bataille des prix et qui auront intérêt à s'attaquer aux marchés émergents ) avant un rebond prévu en 2011, notamment sur le marché des stations de base.
Il est attendu que le trafic data mobile global surpasse le trafic voix d'ici 2011. Or les réseaux mobiles ont été en grande partie conçus jusqu'à présent pour les besoins de ce dernier et ils peinent à répondre à un modèle de fort trafic de données.
Adapter les réseaux mobiles à la nouvelle demande du trafic data constituera un autre défi pour les opérateurs, impliquant des changements de stratégies et de nouveaux modèles économiques pour en tirer profit.