L'INRIA a récemment présenté son programme "Software Heritage" qui vise à rassembler dans un même endroit un maximum de logiciels libres de droit. Mais l'institut ne pourra pas gérer la tâche seul, il lui faudra l'aide de partenaires pour concevoir ce qui se présente comme un projet international.
Actuellement, on compte 22 millions de logiciels et 2,5 milliards de codes sources au sein de Software Heritage. Une situation qui satisfait Antoine Petit, président directeur général de l'INRIA qui partageait récemment "Nous avons décidé de lancer Software Heritage il y a plus d'un an et nous avons montré sa faisabilité. Cela en fait déjà l'archive de code source la plus importante de la planète."
Mais le projet vise plus loin, l'INRIA indiquait souhaiter "préserver et diffuser la connaissance aujourd'hui encodée dans le logiciel. Notre stratégie est de devenir rapidement une structure internationale distribuée de manière à s'assurer que si un partenaire est défaillant, les autres prendront le relai. Plutôt que de prétendre qu'on est les meilleurs, construisons un système qui survivra, parce qu'on peut avoir des failles et des échecs.
Microsoft participe déjà au projet au fil de la mise à disposition de ses infrastructures Cloud Azure.
Pour l'INRIA, la bibliothèque formée " permettra de préserver tout ce qui existe en matière de codes sources de logiciels libres. Mais aussi d’être toujours au courant de ce qui est en train de se faire. Et de chercher à améliorer la qualité des codes sources et à dépister d’éventuelles erreurs".