L'INSEE vient de communiquer un rapport qui va largement en faveur de Free Mobile, pour le plus grand malheur de SFR, Orange ou encore Bouygues Télécom ayant crié au scandale et jeté la pierre à Free quant au déclin annoncé de leur situation dominante et les plans sociaux qui en découleraient.
Ainsi, selon l'organisme, l'arrivée de Free dans le marché mobile aurait participé à la lutte contre l'inflation : « Les baisses de prix dans les télécommunications ont contribué à hauteur de -0,3 point à l’inflation depuis le début de l’année ». Alors que la hausse des prix aurait augmenté de 1,4% entre novembre 2011 et novembre 2012, l'INSEE estime que sans Free, cette hausse se serait située à hauteur de 1.7%.
Dans un article, La Tribune rapporte également : « Mieux : si l’on prend en compte y compris les équipements -l’achat des mobiles-, les statisticiens annoncent une chute des prix sur un an de 14,8%, soit un impact de 0,4 point sur l’indice général des prix. Sans cette forte baisse, les prix à la consommation auraient globalement augmenté de 1,8% sur un an, au lieu de 1,4%. »
L'impact de l'arrivée de Free semble logique et joue largement en faveur du pouvoir d'achat des Français. Ainsi, le forfait à tarif unique de 19,99€ est directement entré en concurrence avec des forfaits établis entre 50 et 80€ mensuels, une différence énorme pour les migrants qui ont profité d'économies substantielles à défaut d'une réelle modification de l'usage de leur téléphone.
Car c'est là le principal atout de Free : se libérer de la facture mobile, ne plus compter les minutes ni le hors forfait, le tout dans un tarif serré.
Rien n'indique cependant si ces économies ont participé à une relance de la consommation des Français, l'INSEE n'ayant pas communiqué à ce sujet. Si l'inflation et le pouvoir d'achat semblent avoir profité de l'arrivée du nouvel opérateur, il faudra néanmoins attendre quelques années pour rendre compte de l'impact général de Free mobile sur la société, et si comme l'ont annoncé les autres opérateurs, cette politique de prix bas n'aura pas d'effet pervers sur les emplois à moyen terme.