Ayant souscrit en novembre 2008 à une offre clé 3G de base pour 30 euros par mois, Jean Spadaro, un médecin urgentiste de 47 ans habitant à Fontainebleau, en Seine-et-Marne, en a eu assez de payer des sommes élevées, avec par exemple 346 et 860 euros pour les mois de mars et avril 2009. Il s'est alors tourné vers une offre clé 3G proposant un accès Internet illimité pour 50 euros, espérant bien voir sa facture mensuelle devenir raisonnable.
Petite surprise lorsqu'il a découvert dans sa boîte aux lettres sa toute première facture. Non seulement le montant n'avait pas diminué, mais il s'avérait astronomique puisque s'élevant à 159 212 euros pour un mois de connexion. Comme dans le cas de la facture à 46 000 euros, lui aussi n'avait apparemment pas été mis au courant de la limite que comportait l'offre illimitée, à savoir le volume de données de 1 Go.
Pointant du doigt le fait que cela ne lui a pas été précisé lors de son abonnement, ce client fidèle à son opérateur depuis 17 ans a toujours refusé de régler la somme, bloquant le prélèvement automatique et recevant comme seules réponses à ses " démarches de protestation " des " mises en demeure avec menace de saisie ".
Étrangement, après plusieurs mois de contentieux : " Quand j'ai commencé à leur dire que j'allais médiatiser cette affaire, ils m'ont envoyé des e-mails pour m'informer de deux avoirs distincts de 22 622 euros et de 136 529 euros venant en déduction de la facture. "
Et la mauvaise pub pour Orange n'est visiblement pas terminée, avec un troisième cas révélé cette semaine concernant Christophe Aupy-Fargues, responsable d'une société de courtage d'assurances à Saint-Herblain, près de Nantes, auquel il a été réclamé 39 500 euros. Sans compter, d'après le médecin urgentiste, les dizaines d'abonnés racontant des histoires similaires sur les forums.