Le BIOS - Basic Input Output System - est le micro-programme qui assure le lien entre les composants matériels de l'ordinateur et le système d'exploitation. Aujourd'hui, les ordinateurs abandonnent le BIOS au profit de l'Unified Extensible Firmware Interface.
L'UEFI apporte notamment de l'extensibilité, des technologies plus modernes et de la flexibilité par rapport au BIOS. Par exemple, il n'est pas besoin de préciser qu'un tel type de périphérique va se connecter sur tel port. Il est juste indiqué qu'il y a un matériel qui peut produire une information se rapportant à un type de périphérique.
Dans un souci de rétrocompatibilité, il existe plusieurs classes pour l'UEFI. La classe 2 est par exemple dite hybride. Sur des cartes mères, cela permet un mode legacy par le biais d'une puce CSM (Compatiblity Support Module).
Grâce à ce micrologiciel hybride, les anciennes interruptions de BIOS demeurent exploitables. Cela peut être utile pour certains services, et avec donc cette notion de rétrocompatibilité qui disparaît par contre avec la classe 3 ou l'UEFI natif.
L'UEFI Class 3 ne permet pas un mode legacy. Selon un document repéré sur l'UEFI Forum (PDF), Intel va mettre un terme au support du BIOS dans ses produits d'ici 2020. Pour les plateformes d'Intel, ce sera alors uniquement de l'UEFI Class 3.
Pour autant, Intel ne rendra pas le Secure Boot (démarrage sécurisé de l'UEFI) obligatoire. De fait, des utilisateurs ne se retrouveront pas dans l'impasse s'ils souhaitent exécuter certaines distributions Linux sur des ordinateurs avec UEFI.