Vendredi, dans le cadre de l'enquête ouverte au sujet des pratiques commerciales employées par Intel dans le secteur des microprocesseurs où il accapare 80 % des ventes, la Commission européenne a indiqué avoir reconnu la société étasunienne coupable d'abus de position dominante.
Plus précisément, Bruxelles reproche trois choses à Intel.
Intel pourrait ainsi être condamné à verser des amendes allant jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires annuel.
La Commission a commis des erreurs selon Intel
Ayant reçu les griefs ce jeudi, Intel évoque des " erreurs factuelles " et des informations sur les prix et les coûts de production qui auraient été " tout simplement mal comprises ".
Bruce Sewell, principal conseiller juridique d'Intel, déclarait ainsi à nos confrères de Reuters : " Je peux vous dire qu'après avoir lu le communiqué des griefs, des affirmations factuelles ont été faites par la Commission qui, selon nous, sont tout simplement fausses, pas intentionnellement. "
Selon Reuters, Intel s'est dit " prêt à coopérer avec la Commission pour lui expliquer son point de vue ". L'affaire semble donc loin d'être terminée. Wait & See.
Plus précisément, Bruxelles reproche trois choses à Intel.
- Les accords de ristournes aux fabricants qui acceptaient de favoriser ses propres produits
- Le paiement de certains constructeurs afin qu'ils reportent ou annulent tout simplement le lancement de gammes de produits à base de technologies AMD
- La proposition des produits à perte dans le cadre d'appels d'offres pour de très importantes sociétés sur le marché des serveurs
Intel pourrait ainsi être condamné à verser des amendes allant jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires annuel.
La Commission a commis des erreurs selon Intel
Ayant reçu les griefs ce jeudi, Intel évoque des " erreurs factuelles " et des informations sur les prix et les coûts de production qui auraient été " tout simplement mal comprises ".
Bruce Sewell, principal conseiller juridique d'Intel, déclarait ainsi à nos confrères de Reuters : " Je peux vous dire qu'après avoir lu le communiqué des griefs, des affirmations factuelles ont été faites par la Commission qui, selon nous, sont tout simplement fausses, pas intentionnellement. "
Selon Reuters, Intel s'est dit " prêt à coopérer avec la Commission pour lui expliquer son point de vue ". L'affaire semble donc loin d'être terminée. Wait & See.
Source :
AFP / Reuters