Cette affaire est basée sur les réclamations d'un concurrent direct plutôt que sur les plaintes des consommateurs. La Commission a un devoir d'enquêter sur ces réclamations. Cependant, un SO ne contient que des allégations préliminaires et ne constitue pas en lui-même la preuve qu'il y a eu une violation des lois européennes. Intel a désormais la possibilité de répondre directement aux inquiétudes de la Commission dans le cadre de la procédure administrative. La preuve que cette industrie est extrêmement concurrentielle et qu'elle fonctionne ainsi est évidente. Lorsque les concurrents font de bons résultats, le marché les récompense. Lorsqu'ils chutent ou font de mauvais résultats, le marché les sanctionne. " ( voir également notre actualité Abus de position dominante : Intel évoque des erreurs )
AMD espère de son côté que ses accusations seront défendues devant les tribunaux européens et qu'elles profiteront aux consommateurs : " Nous sommes confiants sur le fait que ce SO va être un catalyseur dans l'ouverture du marché des microprocesseurs pour le bénéfice des consommateurs et des fabricants d'ordinateurs ", a assuré le président d'AMD Europe, Giuliano Meroni.
AMD a déposé de nombreuses plaintes de par le monde, accusant notamment Intel d'agir de telle sorte qu'il ne peut le concurrencer dans les règles de l'art. Ainsi, Intel proposerait aux fabricants d'ordinateurs des réductions de volumes en échange d'une quasi-exclusivité et inciterait ces derniers à retarder la sortie de PC équipés de processeurs AMD pouvant rivaliser avec ceux embarquant un processeur Intel.