L'affaire remonte au mois de février de 2005. Après avoir été licencié pour faute grave, à savoir l'utilisation considérée comme abusive de l'accès à Internet de son entreprise à des fins autres que professionnelles durant les heures de travail, le responsable de dépôt d'une société de Beaumont-de-Lomagne, une petite commune du département du Tarn-et-Garonne ( 82 ), conteste la faute qui lui est reprochée et se retourne contre son employeur.
Selon l'ex-employé, il n'y a aucune preuve que l'accès à Internet était utilisé à des fins privées, sachant que l'historique du navigateur Internet a été supprimé et qu'il est par conséquent impossible de savoir quels sites ont été visités.
Ce ne sont pas les seuls éléments retenus. En effet, le salarié était le seul à avoir accès à ce poste et après son licenciement le temps de connexion à Internet a subitement chuté, passant de plusieurs dizaines d'heures par mois à quelques minutes.
Partant de ces constatations, la Cour de cassation a confirmé dans son verdict rendu le 18 mars le jugement déjà confirmé en appel et a donné raison à l'employeur.