Apple effectue un petit tour de passe-passe en annonçant le nouvel iPad de 9,7 pouces (IPS ; 2 048 x 1 536 pixels à 264 ppp). Pour l'essentiel, cette nouvelle tablette sert à remplacer l'iPad Air 2 qui disparaît. En comparant les principales spécifications techniques, on constate qu'elles sont similaires.

La seule différence qui saute véritablement aux yeux est une puce A9 avec architecture 64 bits pour la tablette sobrement appelée iPad, alors que l'iPad Air 2 disposait d'une puce A8X de deuxième génération avec architecture 64 bits. À titre indicatif, cette puce A9 d'Apple se retrouve dans l'iPhone 6s, l'iPhone 6s Plus et l'iPhone SE.

On notera également que l'iPad devient le seul de la gamme revue et corrigée à ne pas bénéficier d'un écran laminé et d'un revêtement antireflet, et ce alors que c'était le cas pour l'iPad Air 2 et sachant que l'iPad mini 2 disparaît également. Cela joue notamment sur l'épaisseur de l'iPad qui est en légère hausse (7,5 mm), tandis que le poids gagne une trentaine de grammes (à partir de 469 g).

Une trentaine de grammes en plus mais une trentaine d'euros en moins pour l'iPad qui s'affiche à partir de 409 € pour le modèle Wi-Fi de 32 Go. Le modèle Wi-Fi + 4G est à 569 €. La capacité de stockage de 128 Go occasionne un surcoût de 100 €. Comme l'édition RED de l'iPhone 7 et l'iPhone SE au stockage doublé, l'iPad pourra être commandé à partir du 24 mars.

En évoquant le prix de cet iPad, Philip Schiller, vice-président du marketing d'Apple, parle d'un " prix encore plus abordable. " Dans un marché des tablettes en berne, Apple met en avant un argument qui n'est pas encore d'actualité pour l'iPhone.