L'expérience nous a démontré que se focaliser sur un aspect d'une machine était un moyen sûr pour ne pas se disperser, et la clé du succès certain. Mais avec cet engin à tout faire qu'est l'iPhone, peut-on se poser cette question sans passer pour un farfelu : Sony et Nintendo, avec respectivement leur PSP et DS, ont-il du soucis à se faire ?
La question a été posée à deux responsables de ces sociétés. Le premier est le très sympathique Reggis Fils-Aimé, avec une réponse qui fait montre d'un certain pragmatisme (compréhensible vu l'hégémonie de Nintendo sur le marché) .
"Nous savons ce dont l'iPhone est capable. Nous l'observons. Mais comme pour le marché des consoles de salon, nous restons concentrés sur ce que nous faisons de mieux. Nous avons aujourd'hui une très large base installée et nous ne comptons pas nous arrêter là, tout en vendant des jeux. C'est notre but. Nous verrons bien ce qui arrivera avec l'iPhone, mais ce n'est pas quelque chose qui nous fera changer de direction."
Sony : iPhone, DS, même combat
On ne perçoit pas les choses de la même façon du côté de Sony. John Koller, le senior marketing manager de la PSP, ne craint pas vraiment l'impact vidéoludique de l'iPhone, mais se permet de mettre celui-ci dans le même sac que la Nintendo DS.
"Je pense que c'est un concurrent indirect, à l'image de ce qu'est le Zune, et même dans une certaine mesure la DS, car ils n'offrent pas tout ce que la PSP offre. Pour l'iPhone, il s'agit avant tout d'un téléphone n'est-ce pas ? C'est dans le nom. Les utilisateurs l'achètent donc tout d'abord pour sa qualité de téléphone, alors que les gens qui achètent une PSP l'achètent en premier lieu pour les jeux. 70% de nos clients ont une PSP uniquement pour jouer. Du coup la base installée est tout de même assez différente."
Le milieu des portables ne semble pas prêt d'être ébranlé. Sauf si Apple (ou tout autre constructeur) envisage un jour de faire du jeu vidéo nomade une priorité.
La question a été posée à deux responsables de ces sociétés. Le premier est le très sympathique Reggis Fils-Aimé, avec une réponse qui fait montre d'un certain pragmatisme (compréhensible vu l'hégémonie de Nintendo sur le marché) .
"Nous savons ce dont l'iPhone est capable. Nous l'observons. Mais comme pour le marché des consoles de salon, nous restons concentrés sur ce que nous faisons de mieux. Nous avons aujourd'hui une très large base installée et nous ne comptons pas nous arrêter là, tout en vendant des jeux. C'est notre but. Nous verrons bien ce qui arrivera avec l'iPhone, mais ce n'est pas quelque chose qui nous fera changer de direction."
Sony : iPhone, DS, même combat
On ne perçoit pas les choses de la même façon du côté de Sony. John Koller, le senior marketing manager de la PSP, ne craint pas vraiment l'impact vidéoludique de l'iPhone, mais se permet de mettre celui-ci dans le même sac que la Nintendo DS.
"Je pense que c'est un concurrent indirect, à l'image de ce qu'est le Zune, et même dans une certaine mesure la DS, car ils n'offrent pas tout ce que la PSP offre. Pour l'iPhone, il s'agit avant tout d'un téléphone n'est-ce pas ? C'est dans le nom. Les utilisateurs l'achètent donc tout d'abord pour sa qualité de téléphone, alors que les gens qui achètent une PSP l'achètent en premier lieu pour les jeux. 70% de nos clients ont une PSP uniquement pour jouer. Du coup la base installée est tout de même assez différente."
Le milieu des portables ne semble pas prêt d'être ébranlé. Sauf si Apple (ou tout autre constructeur) envisage un jour de faire du jeu vidéo nomade une priorité.