La question du déblocage de l'iPhone 5C de San Bernardino a fait couler beaucoup d'encre, tant sur la technique employée que sur son auteur. Sur le premier point, le FBI ne se sent pas tenu de fournir des explications, tout en affirmant que la méthode ne fonctionne pas avec d'autres modèles, ce que semble confirmer la relance d'une requête pour obtenir une assistance d'Apple pour un iPhone dans une affaire à New York.

Pour ce qui est de l'auteur, le nom de l'entreprise Cellebrite, spécialisée dans l'extraction de données dans les téléphones portables, a émergé sans jamais avoir été véritablement confirmé.

Dans une autre affaire concernant cette fois-ci l'iPhone 6 d'un adolescent décédé d'un cancer dont le père souhaiterait accéder aux données, cette même société pense pouvoir extraire les informations là où Apple a déclaré forfait.

En réponse à la requête du père, le groupe de Cupertino avait répondu qu'il ne pouvait rien faire sans le mot de passe. Contactée, l'entreprise Cellebrite a indiqué qu'elle était raisonnablement optimiste concernant la possibilité de récupérer les données, à savoir des photos, vidéos et conversations.

Puisque la technique fournie au FBI n'est pas censée fonctionner sur l'iPhone 5S et au-delà, Cellebrite disposerait-elle d'autres méthodes pour percer les secrets des iPhone, y compris les modèles récents ? Les spéculations sont ouvertes...

Source : 9to5Mac