Les combattants des droits d'auteur travaillent sans relâche contre le piratage en streaming et l'IPTV. Afin de les soutenir dans leur combat, des mesures seront proposées par la Commission européenne en mai. Cependant, ces dernières ont déjà été divulguées et les détenteurs de droits ne sont malheureusement pas satisfaits.
Alors que des consignes sont attendues de la part des titulaires de droits, la Commission européenne va mettre en place une boîte à outils. Selon elle, les hébergeurs devraient être « invités à collaborer avec les détenteurs de droits, notamment en travaillant avec des lanceurs d'alerte de confiance » pour stopper rapidement les diffusions illégales.
Des mesures inefficaces ? Google à la rescousse !
Des services intermédiaires, dont Google, sont en mesure d'identifier les sources de retransmission non autorisées. Ils sont sollicités pour collaborer avec les détenteurs de droits afin d'empêcher la réapparition de sites miroirs après l'arrêt de la source de retransmission. À l'heure actuelle, Google désindexe déjà les domaines des résultats de recherche lorsqu'ils apparaissent dans les ordonnances judiciaires.
Enfin, la Commission européenne encourage les détenteurs de droits à améliorer la disponibilité, l'accessibilité et l'attractivité de leurs offres commerciales pour les utilisateurs finaux dans toute l'Union.
Ces mesures ont suscité l'indignation de la Live Content Coalition, qui représente les principaux producteurs, diffuseurs et exploitants de contenu en direct européens. L'un de ses représentants a expliqué à Euractiv (un site spécialisé dans les politiques européennes) : « Ce qui est illégal hors ligne est illégal en ligne. Mais il ne semble pas y avoir d'urgence à appliquer la règle de droit dans le cas du piratage, malgré le vol flagrant de contenu propriétaire de grande valeur qui se produit indéniablement ».