Stuxnet est un ver développé conjointement par les États-Unis et Israël et dont le but est principalement la cyber attaque et l'espionnage des infrastructures iraniennes.
Découvert en 2010, on estime que le ver aurait contaminé quelque 45000 systèmes informatiques dont 30000 situés en Iran, une majorité de ces PC appartenant à des employés de la centrale nucléaire de Bouchehr, mais également beaucoup de dispositifs utilisant des technologies propriétaires de Siemens.
Actuellement l'Iran annonce qu'elle aurait réussi à contenir et à éradiquer une nouvelle infection du ver de par une surveillance journalière depuis les premières attaques de 2010.
Ali Akbar Akhavan, chef de la défense civile en Iran a également déclaré que les mesures de sécurité prises pour contenir le ver auraient également bénéficié d'une participation très active d'une communauté de hackers, sans pour autant en dévoiler le nom de groupe.
Il s'agit ici d'une nouvelle déclaration de l'Iran quant à la mise en échec des cyber attaques provenant de l'occident, mais également de ses voisins.
Depuis son apparition, Stuxnet peut désormais être employé par n'importe qui. Introduit dans un système depuis une simple clef USB, le ver établit une communication avec un serveur distant laissant libre cours au hacker de subtiliser des données ou de contrôler une partie des outils des centrales électriques. Avec un code 50 fois plus complexe qu'un virus moyen, Stuxnet aura nécessité, selon les professionnels en rétro ingénierie de Symantec, jusqu'à 6 mois de travail, mais également des connaissances aiguës des infrastructures et systèmes visés.
Stuxnet a été rendu accessible sur Internet après une fuite, et depuis, plusieurs pays ont subi les attaques de celui-ci. Son retour sur le territoire et dans les infrastructures vitales iraniennes ne peut donc pas être officiellement reproché ni à Israël, ni aux États unis pour l'instant.