Plus tôt dans le mois, Stéphane Richard avait créé la colère du gouvernement israélien lors d'un sommet au Caire. Le PDG d’Orange avait en effet évoqué le désir d’être un partenaire de confiance dans le monde arabe et la possibilité de se retirer rapidement du marché israélien, ce qui avait été assimilé à un boycott dicté par les récentes pressions des lobbys pro-palestiniens. Pour rappel, Orange est présent en Israël grâce à un contrat de licence. L’opérateur local Partner Communications utilise son nom et son image en contrepartie d’une redevance. Se retirer consisterait ainsi à mettre un terme à ce contrat.
Afin d’éviter un incident diplomatique, le gouvernement français, actionnaire d’Orange à hauteur de 25 %, n’avait pas tardé à réagir. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait déclaré qu’ " 'il appartient au président du groupe Orange de définir la stratégie commerciale de son entreprise ", mais que " la France est fermement opposée au boycott d'Israël ". Orange a précisé les propos de son PDG, évoquant le souhait d’être présent en priorité sur des marchés où il est un opérateur sans intermédiaire. De son côté, le PDG d’Orange y est allé de ses explications. Stéphane Richard a indiqué qu’il regrettait la mauvaise interprétation, avec des propos sortis du contexte, et que son groupe entendait rester sur le marché israélien. Il a notamment rappelé des investissements au sein de plusieurs jeunes entreprises locales.
Publié le
par Dimitri T.
Source :
Reuters
Dimitri T. : journaliste GNT fan de mobilité
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