De la phase de test au véritable défi, il n'y a qu'un pas, et quelque 103 étages...
Zac Vawter, ingénieur de 30 ans a perdu sa jambe lors d'un accident de moto en 2009. Équipé d'une prothèse qui ne lui procurait aucune satisfaction en terme de performance, l'ingénieur a signé il y a quelques années avec un laboratoire pour devenir le sujet d'expérimentation d'une nouvelle jambe contrôlée par la pensée.
La jambe bionique développée par le centre de médecine bionique de Chicago, est ainsi entrée en phase de test , avec en point d'orgue une épreuve physique s'étant déroulée la semaine dernière : l'ascension à pied de 103 des 108 étages de la Willis Tower, le gratte-ciel le plus haut des États-Unis et parmi les plus hauts du monde.
Concernant la prothèse, elle est directement connectée aux nerfs et tendons du porteur suite à une opération chirurgicale. Ainsi ce sont les impulsions nerveuses qui activent la jambe artificielle, permettant une sollicitation plus précise, mais également un gain en terme d'énergie.
Avec un cout de développement de 8 millions de dollars financés par le département de la défense, l'université Vanderbilt, le MIT et les universités de Rhode Island et New Brunswick, la prothèse bionique est considérée très au sérieux et les résultats déjà encourageants devraient profiter à une population plus large dans les années à venir.